La question de pronostic en cas de cancer de la prostate

Ce qu’on appelle facteur pronostique est l’une des caractéristiques du cancer ou de la personne atteinte que le médecin prend en compte pour établir un pronostic. Quels sont ceux du cancer de la prostate ?

Les facteurs pronostiques du cancer de la prostate

D’abord le stade du cancer, c’est-à-dire que si un cancer de la prostate est diagnostiqué au début de son apparition, le pronostic est naturellement plus favorable pour l’intéressé. Tant que le cancer reste à l’intérieur de la prostate, le pronostic est meilleur. Puis, le grade. Lorsque la cote de Gleason du cancer est en-dessous de 7, le pronostic est favorable, mais au-delà de 7, le grade est donc élevé, ce qui veut dire que l’évolution du cancer est rapide et il risque de se disséminer dans d’autres parties.

Risque que le pronostic soit sombre

Si un homme prend du tabac au moment où on lui diagnostique le cancer, le risque d’une récidive biochimique est très élevé. Ses chances de survie sont minimes et les risques qu’il meurt du cancer de la prostate sont très grands, notamment par rapport à celui qui ne fume pas. Ce qui peut engendrer un diagnostic sombre également, c’est le taux de certaines substances chimiques dans le sang du sujet. Ce peut être un taux élevé de lacticodéshydrogénase, un taux élevé de phosphatase alcaline, d’un faible taux d’hémoglobine et d’un faible taux d’albumine. Les nomogrammes sont utiles pour évaluer le pronostic d’un sujet, car ils prennent en considération et le stade clinique du cancer au moment du diagnostic et la cote de Gleason, la dose de radiation, le recours à l’hormonothérapie, le taux d’APS et les rapports de pathologie rédigés à la suite de biopsies. L’âge du patient aussi est pris en compte dans le nomogramme d’évaluation.

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