L’optométrie est un terme qui désigne la mesure des yeux, alors que littéralement l’orthoptie signifie « voir droit ». Un orthoptiste est un spécialiste des défauts de parallélisme des axes optiques, caractérisés par la déviation de l’œil tels que le strabisme, l’amblyopie (diminution de l’acuité visuelle) ou la diplopie. Ce dernier est caractérisé par une vision double des objets.

Comment l’orthoptiste-optométriste soigne-t-il ?

Il travaille souvent en tant que prestataire paramédical avec d’autres médecins. Avec ou sans prescription d’un ophtalmologue, il évalue les axes des yeux, la pression intraoculaire ainsi que l’acuité visuelle. Par ailleurs, les patients de moins de seize ans doivent d’abord faire une consultation auprès d’un ophtalmologue.
Les traitements effectués par l’orthoptiste-optométriste sont toujours réalisés sur prescription médicale d’un ophtalmologue. Ces traitements se caractérisent par exercice de redressement de la position oculaire afin de le forcer à mieux collaborer.
Il y a aussi l’adaptation des lentilles de contact en traitement d’une maladie de l’œil. En revanche, pour ajustement ordinaire des lentilles d’un patient adulte, l’intervention peut se faire sans prescription médicale émanant d’un médecin.

Un métier nouveau et peu connu

Le métier d’orthoptiste est déjà reconnu depuis longtemps aux États-Unis, mais il n’est connu qu’il y a peu de temps en Europe. Comme il n’y a guère de formations adaptées à cette spécialité, cette profession est souvent méconnue. Par contre, l’optométrie est une spécialité connue et il existe plusieurs formations, mais le hic c’est qu’il n’y a pas de reconnaissance officielle. Le métier d’orthoptiste-optométriste est donc une nouvelle profession paramédicale.

La différence avec l’opticien

À l’inverse de l’opticien, l’orthoptiste-optométriste est un prestataire paramédical. De ce fait, si l’opticien peut fournir des lunettes et des lentilles de contact, il n’est pas autorisé à réaliser des traitements de mesures sur la vision et à ajuster les lentilles de contact. Des mesures de transition ont été prévues pour ceux qui réalisaient ces actes. Ils peuvent continuer à le faire à condition de démontrer qu’ils disposent des compétences nécessaires.