La médecine douce est-elle compatible avec les traitements médicamenteux ?

À tort, certaines personnes, voire certains médecins, opposent la médecine douce à la médecine allopathique, autrement dit la médecine vérifiable sur le plan scientifique. Médecine douce, médecine homéopathique, ou encore médecine traditionnelle, c’est aussi, surtout chez les Anglo-saxons ce qu’on appelle médecine alternative et complémentaire. Pourtant, en réalité, la médecine douce ne remplace pas les médecines classiques, scientifiques, elle sert principalement de complément.

La médecine douce en question

L’action de la médecine douce consiste à compléter la médecine classique. Comme l’explique le site https://www.guerir.pro/, les praticiens de cette médecine ne conseillent jamais à leurs patients d’arrêter leur traitement médical. Par exemple, un patient qui souffre d’un cancer reçoit un traitement à base de chimiothérapie et la médecine douce intervient dans le but de le soulager, de favoriser sa guérison et de lui apporter un bien-être via des méthodes naturelles. Le patient doit absolument continuer son traitement, la médecine douce vient tout simplement alléger les douleurs qui accompagnent ces séances lourdes de chimiothérapie. Les deux se complètent dans ce cas de figure et ne s’opposent nullement. L’une et l’autre de ces médecines sont bénéfiques au patient.

La médecine douce connaît-elle le succès escompté ?

Est-ce que la médecine douce est aussi prisée qu’on le dit ? La réponse est oui et non à la fois. L’engouement pour la médecine douce est de plus en plus grand, mais il y a des médecins, des particuliers, des hôpitaux qui ne reconnaissent toujours pas son efficacité. D’ailleurs, il n’y a que l’homéopathie et l’acupuncture qui sont reconnues comme orientation médicale en France. Cependant, il est intéressant de noter que de plus en plus d’hôpitaux aujourd’hui ouvrent leurs portes à la médecine alternative, ou la médecine douce. Peut-être êtes-vous au courant du Plan stratégique 2010 de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris ? Grâce à ce plan, les médecines alternatives et complémentaires ont désormais leur place en leur sein et sont classées sous la catégorie « thématique innovante ». Ce sont tous les services qui font appel à ces médecines, que ce soit dans le service des soins palliatifs, que chez les petits et les nouveau-nés, de même que dans le service de gastro-entérologie et autres.

Médecine douce : toujours efficace ?

Selon le docteur Thomas Bachelot, cancérologue officiant à Lyon, les résultats de la médecine douce ne sont pas toujours vérifiables, ce qui pose problème. Personnellement, il se sert de l’homéopathie pour soulager ses patients et parce que l’homéopathie est particulière du fait qu’elle prend en charge totalement le patient. Toutefois, il précise que l’homéopathie fonctionne parce que ses patients sont convaincus de leur efficacité, ce qui n’est pas vérifié scientifiquement. Il semble que, dans certains cas, la médecine douce donne des résultats comme le feraient des produits placebos. Selon le professeur Israël Nisand du CHU de Strasbourg, il en est de même de l’acupuncture, on ne sait pas vraiment pour quelles raisons cela fonctionne, mais le fait est que cela fonctionne. Quoi qu’il en soit, la médecine douce ne confère aucun effet secondaire, ce qui est un atout considérable.

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